dimanche 25 octobre 2009

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mercredi 25 février 2009

Alex et l Oasis de Siouah



La ville d Alexandrie nous a reellement charme, malheureusement nous n y sommes pas restes longtemps, mais c etait le sacrifice a faire pour profiter de la splendeur de l oasis de Siouah.

A notre arrivee a Alex, nous nous sommes precipites vers l Union Hotel. Hotel abordable situe directement sur la corniche du port oriental.(Nous avions prealablement appele pour reserver et s ils ont l habitude de vous repondre qu ils sont complets, il est toutefois possible d y trouver une chambre de libre lorsqu on s y presente)Une promenade le long de la mediterranee nous a permis d aboutir face a la fameuse bibliotheque d Alexandrie. Nous avons constate qu il peut etre difficile pour les etudiants qui y consultent des ouvrages de travailler avec des touristes qui entrent et qui sortent constamment. Nous nous sommes infiltres parmis les etudiants, bouquines parmis les milliers de livres ecrits dans toutes les langues possibles et Marco s est meme permis un roupillon sur les spacieuses tables de travail. Nous sommes finalement arrives juste a temps pour le coucher du soleil (face au port occidental) pres du fort Qait Bey en savourant un the (Quartier Anfushi). D immenses vagues venaient mourir a nos pieds, car le vendeur nous avait installe en dehors de la cloture de securite, directement sur les dernieres pierres menant a la mer. Quel delicieux moment! Finalement, nous ne pouvions passer a cote d un souper de fruits de mer au restaurant Samakmak; cherement paye, mais qui en valait grandement la peine. Nous devions choisir notre poisson a l entree (en fonction des peches du jour) ainsi que notre demi-kilo de crevettes frites. Si notre sejour a ete plutot court et que nous nous sommes meme perdus (ce qui nous a neanmoins permis de visiter les souks et les quartiers auxquels nous ne nous serions pas attardes) lors des quelques heures passees a Alex, il ne fait aucun doute a notre esprit qu une visite de cette ville au passe si legendaire s impose dans tout itineraire d un voyage en Egypte.

Comme tout sundae a une cerise, nous avons une petite gaterie pour mettre fin a notre periple en Egypte: l Oasis de Siouah. La vieille ville de Shali se dressant a cote de la place centrale donne l impression de voyager a lepoque medievale. Les Berberes qui y habitent, tout comme les Bedouins du Sinai, se differencient des Egyptiens par leur hospitalite. Toutefois, le mode de vie traditionnel reste tres impregne et il vaut mieux, en tant que touriste, s y conformer ou du moins ne pas trop contraster avec celui-ci. Si nous avons vu quelques femmes voilees (les yeux etaient toutefois decouverts) dans toutes les villes visitees, c est la premiere fois que les femmes sont couvertes a la maniere des afghanes sous le regime taliban. Si leurs traditions sont a des lunes du regime totalitaire de ces derniers, il s agit surtout pour eux de conserver les anciennes coutumes et enseignements et peut-etre, qui sait, se demarquer des egyptiens et de l Occident en general...

L Oasis est elle-meme ce que l on est en droit de s imaginer en pensant a ces oasis qui abritaient les contes et legendes du Moyen Orient: Palmeraies situees en plein milieu du desert et entourees de montagnes et dunes de sable, Siouah possede des sources sulfureuses froides et chaudes (bain de cleopatre-voir photo) ainsi que des milliers de dattiers et d oliviers. De plus, le Djebel Darkour offre des traitements therapeutiques aux personnes souffrant d arthrite et de rhumatisme; dans cette montagne, on immerge les personnes dans le sable chaud et cela soulagerait. (Nous avons pense a toi papy ;))Les temples de l Oracle, ou Alexandre aurait appris qu il etait ne pour etre empereur et ou il fut courronne par la suite et celui d Amon sont maintenant presque engloutis par les palmeraies d un cote et le sable des montagnes de l autre. Dernier detail plus qu interessant, a Siouah, on y mange extremement bien a defaut d avoir le droit d y siroter une biere ou tout autre alcool.

Nous voudrions encore remercier ceux et celles qui nous ont suivi lors de ce voyage et nous esperons que ce blog puisse eclairer les voyageurs interesses a decouvrir ce pays aussi magnifique que contradictoire face a son histoire, son present et son futur...

Sur ce, on se dit, a une prochaine fois...

Marco et Maude xxx


dimanche 22 février 2009

Periple dans le desert blanc

Que dire de nos trois derniers jours a l oasis de Bahariyah. Nous avons eu la chance de sillonner des paysages incroyables en Land Cruiser et en bonne compagnie. Comme si le decor n etait pas assez, nous avons eu la chance de partager notre aventure avec Erin, une archeologue californienne qui habite depuis 4 ans au Caire a proximite des pyramides et qui s evade dans les deserts blanc et noir aussitot qu elle beneficie d un conge. Nous avons donc pu nous rincer l oeil tout en s instruisant sur ce qui defilait sous nos yeux. C est ainsi que nous apprimes que le desert blanc est un ancien fond marin datant de plus de 180 millions d annees. Erin nous a egalement amene a proximite d un oasis qu on appelle la roman spring ou se trouve un ancien tombeau vierge de toutes excavations archeologiques; etant donne l immensite du territoire et du nombre faramineux de tombes (et de financement!) il y aurait encore plus de 70 % du territoire egyptien qui n a pas ete fouille.

C est donc deux nuits a dormir a la belle etoile qui nous attendaient dans le desert blanc, pour la premiere, et dans les dunes de sable bordant le desert noir, pour la seconde. Partageant un succulent repas (poulet grille sur la braise avec un curry de pommes de terres et du riz) avec des gens extraordinaires; deux autrichiens et un allemand etudiant en medecine et etant en stage au Caire; trois japonais (Big star, Yoko et Yutsi), un couple compose d une parisienne et d un kiwi (Nouvelle-Zelande) habitant a Londres et Erin. Chantant et dansant autour d un feu de camp, nous oublions l immensement grand dans lequel nous nous trouvons jusqu au coucher ou jamais nous n avons vu autant d etoiles.

Quant a l oasis de Bahariyah elle-meme, elle semble depourvue d interet lorsqu on la traverse apres avoir visite les deserts. Seules experiences memorables; une baignade dans une source d eau chaude sulfureuse naturelle avec les oasiens (plus nombreux lorsque nous etions dans le bain qu a notre arrivee; les femmes ne sont habituellement pas admises et c etait pour eux un evenement qui en gena quelques-unes meme si elles avaient pris soin de se couvrir;)) et une cueillette inhabituelle de dattes succulentes.

Nous poursuivons donc notre periple vers Alexandrie et par la suite l oasis de Siouah. A bientot

Marmo xxx




jeudi 19 février 2009

Musee egyptien du Caire


Bonjour a tous,

Etant de retour au Caire le temps d une journee, nous sommes alles visiter le Musee egyptien du Caire qui renferme, entre autres, les tresors de la tombe de Touthankamon avec, comme principale attraction, son masque d or dorenavant si celebre. Si nous tenons a vous entretenir quelques instants sur ce musee, ce n est pas pour vous faire un quelconque recensement des pieces que l on y trouve, mais bien pour vous dire de quelle maniere elles nous sont presentees. Notre experience museale est avant tout assez variee: cela va de la maison des Gouverneurs de Sorel en passant par le Louvre jusqu au village d Antan du Quebec! Mais jamais nous n avons vu un musee ressemblant a ce point a un melange entre une carriere de pierres et un marche aux puces: nous avons devant nous des pieces qui datent de plus de 5000 ans et, pourtant, elle sont parfois disposees ici et la, generalement sous la poussiere, d autres fois a la gauche d un escabeau et, plus souvent qu autrement, on ne trouve pas de fiche explicative sur les monuments qui nous sont presentes! Il est egalement possible de payer 100 LE (60 pour etudiants et c est en plus du prix d entree de 60 LE adulte ou 30 LE etudiant) pour visiter un salon consacre aux momies royales: mis a part celles se rattachant a la lignee des Ramses, il est impossible, sans guide, de savoir quelles sont les autres momies, pourtant si bien conservees et relevant du chef d oeuvre en ce qui a trait a la conservation. Nous conclurons cette montee de lait en statuant que si cette situation est bel et bien regrettable, elle est malheureusment emblematique du desordre qui regne a plusieurs niveaux dans ce pays pourtant si riche culturellement et plein de potentiel, si seulement son gouvernement voulait s ouvrir les yeux...

Marmo
P.S Au moins les Egyptiens ont la dent sucree! Les retours au Caire symbolisent toujours une chocolatine a la boulangerie El-Abd tout juste a cote de notre hotel (vous devez dabord vous diriger au comptoir-caisse pour passer votre commande et payer (cest un defi en soi avec la foule de clients qui sy entassent de jour comme de nuit), puis vous diriger vers un employe qui vous remettra votre commande a la reception de votre recu de caisse.

mardi 17 février 2009

L ancienne ville de Thebes


Louxor est probablement la ville egyptienne renfermant le plus de reliques des periodes pharaoniques. Jugeant les pyramides trop invitantes pour les pilleurs et autres scelerats, les pharaons du nouvel Empire (a partir de 1550 av. J-C.) deciderent de faire construire leurs tombeaux a l interieur des terres, plus precisement dans une vallee entouree de montagnes rocheuses et ou ils consideraient que leurs momies et tresors seraient en securite pour l eternite. La legende veut que les ouvriers qui y travaillerent (le tombeau du pharaon commence a se construire aussitot qu il monte sur le trone)y furent amenes les yeux bandes afin de preserver la confidentialite du lieu. Contrairement aux temples qui ont subis les intemperies de la nature au cours des siecles, les tombes sont extremement bien conservees et plusieurs d entre elles ont toujours leurs couleurs originales qui ornent gravures et hieroglyphes. De plus, plusieurs archeologues et ouvriers travaillent toujours sur les lieux afin de restaurer, conserver et tenter de decouvrir.

Devant restreindre nos visites, nous avons vu les tombes de Ramses 1er, Ramses IV et Ramses IX dans la vallee des rois et de Amen Khopshef (fils de Ramses III, il mourut a l age de 10 ans) et Khaemouaset dans la vallee des reines. A noter que la tombe de Nefertari est maintenant fermee au public, ce qui a comme consequence directe une decroissance de l achalandage. Principale attraction de la vallee des reines pendant plusieurs annees, il faut maintenant debourser 20 000LE pour pouvoir y penetrer.

La photo de nous les bras croises sur le torse (position qui imite Osiris souvent represente sous la forme d une momie) est prise devant le temple de Hatshepsout, reine du Nouvel empire entre 1473 et 1458 av. J-C. Il est a noter que pour ce temple ainsi que pour la vallee des rois, il est possible de debourser entre 2 et 4 LE pour un billet de mini-train qui s averera completement inutile; nous en avons fait lexperience, car notre guide ne semblait pas vouloir marcher les quelques metres menant aux sites.

Finalement, nous sommes arretes devant les colosses de Memnon, vestiges d un ancien temple qui s ecroula lors d un tremblement de terre environ un siecle av. J-C. (voir premiere photo). Et si les temples d Abou Simbel nous avaient semble impressionnants, il en va de meme pour les temples de Karnak et de Louxor. Ceux-ci se caracterisent par l apport de plusieurs souverains a leur edification a travers les annees meme si celle-ci s effectua plutot au Nouvel Empire qu a toute autre epoque. C est principalement ces deux temples que nous retrouvons, reconstitues selon leur dimensions et prestance d antan, dans la litterature d aujourdhui comme au cinema. A l origine, les deux temples etaient relies par une allee de pres de deux kilometres (ou du moins en partie) bordes par des sphinx a tetes de beliers vers Karnak et a tete de lions vers Louxor.

Hormis ses temples et autres lieux historiques, Luxor est une ville ou, en ce qui nous concerne, il fait bon sejourner. Nous avons pu facilement tisser des liens avec des locaux comme Slam, un jeune adolescent habitant un village sur la West Bank qui nous a amene a travers les champs de bananiers et nous a invite a prendre le the, sans rencontrer une quelconque demande relative a une attraction touristique ou un baksich. Si les vendeurs de toutes sortes sont bel et bien presents a Louxor, et en nombre, ils sont d une trempe plus agreable qu ailleurs en Egypte. Ou peut etre est-ce tout simplement nous qui degageons un aura differente de celle des pemiers temps...

Marmo